Liberty Alley

Pôle mémoire de Bayeux

S’il est une valeur profondément liée à Bayeux, il s’agit bien de la liberté. Première ville de l’hexagone libérée le 7 juin 1944, le Général de Gaulle y prononça l’un de ses célèbres discours, le 14 juin. Centre de la presse internationale, elle verra renaître le premier Journal de la France libre.

Désormais à Bayeux, le nom de « Liberty Alley » réunit les lieux de mémoire de la ville dont l’histoire contemporaine se découvre à travers le Musée Mémorial de Bataille de Normandie, le plus grand cimetière militaire britannique de la Seconde Guerre mondiale en France ainsi que le jardin mémorial des reporters de guerre.

cimetière militaire britannique de Bayeux

Le cimetière militaire britannique de Bayeux

A deux pas du musée mémorial de la Bataille de Normandie, sur le boulevard Fabian Ware, le cimetière militaire britannique est géré par l’organisation de la Commonwealth War Graves Commission. Emplacement cédé à perpétuité par la France au Royaume-Uni, ce cimetière comporte plus de 4600 pierres tombales. Les stèles comportent le nom du soldat, son rang et les armes de son unité. Parfois les familles y ont fait ajouter une épitaphe personnelle. Au pied des tombes, un petit jardin de fleurs invite au recueillement.

Memorial des reporters de guerre Bayeux

Le jardin mémorial des reporters de guerre

Cet espace unique en Europe recense les journalistes tués dans l’exercice de leur métier depuis 1944. Chaque année lors du Prix Bayeux des correspondants de guerre, une nouvelle stèle est gravée des derniers noms de reporters qui, au péril de leur vie, nous ouvrent une fenêtre sur le monde et ses conflits. Cette promenade paysagère, réalisée en collaboration avec Reporters sans Frontières, est ponctuée de 27 stèles blanches sur lesquelles figurent plus de 2000 noms de journalistes tués à travers le monde.

Porte des plages du Débarquement