Tobrouk du Mur
de l’Atlantique

Le nom de « tobrouk » vient de la ville libyenne du même nom qui a notamment connu un siège par l’Afrika Korps commandé par le général Rommel. Durant ce siège, les soldats des deux camps étaient terrés dans des trous et protégeaient ainsi leurs positions. Les tobrouks font partie de ce qu’on appelle « le Mur de l’Atlantique », qui, loin d’être un mur, est en fait un ensemble de défenses construites par l’organisation TODT à partir de 1942. Ces défenses ont pour mission de protéger les côtes des pays occupés par l’armée allemande d’un débarquement allié. Le Mur de l’Atlantique est constitué de défenses majeures : les bunkers et de défenses plus petites, comme les tobrouks.

Tobrouk

Petit bunker en béton armé

Petit bunker circulaire en béton armé le tobrouk est conçu pour accueillir un soldat, en général armé d’une mitrailleuse. Les tobrouks sont des abris ouverts sur l’extérieur dans la partie haute. Cette ouverture permet au soldat d’être en partie protégé et de pouvoir balayer sa zone à défendre d’un simple mouvement circulaire. Certains tobrouks peuvent être équipé d’une protection sur la partie supérieure, comme c’est le cas ici. En effet, le tobrouk reconstitué dans la rotonde du Musée est recouvert avec une tourelle de char français Renault, pris par les Allemands pendant ou à la suite de la campagne de France de mai-juin 1940. Cet élément de tobrouk a été récupéré dans la région de Cherbourg.